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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 10:56

luxe-calme-et-volupte-des-gueux.jpg

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 11:27

la-petite-Aurore--dessin.jpg

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 11:12

divin, dessin

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 14:29

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 15:52
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 12:29

aa3

La face ensanglantée, le gueux va prendre place
Et dégueulasse, étend ses boueuses godasses.
Quand une midinette aux séraphiques charmes,
Vient s'asseoir près de lui et pour sècher ses larmes
Sort de son sac un main, un mouchoir opalin.
" - Je vais vous le salir.
                                        "- Ce n'est rien, j'en ai plein.
A la salive, elle soigne et le blessé pâtit
Du moindre mouvement de sa face meurtrie.
" - Mon pauvre, je vous plains ! susurre la mignonne,
La violence a le don de me flanquer la rogne !
On vous , dites-moi, sacrément amoché !
"- Je n'étais pas bien beau avant qu'on m'ait frappé.

Se mettant à souffler de sa bouche salope,
De sa bouche passion la fumée d'une clope.
La belle le dévore, ô regard incisif
D'où d'acérées lueurs, aigues comme des griffes
Enucléent sa cervelle et greffent en son coeur
L'inespéré moment d'un radieux bonheur.
La môme cicatrice une à une ses plaies,
Pour guérir un loubard, ne suffit qu'un baiser !

La médecine est douce à qui se sait patient
Et en salle d'attente, il demeura longtemps
Mais cette fois, ça y est ! On s'occupe de lui !
Docteur ! Ne sursoyez jamais l'anesthésie
Du désespoir tablé sur cette heure prochaine
Où, dit-on, on ampute son préfixe gangrène.

Je l'aime, se dit-il, il s'en va le lui dire
Quand de sa voix surprise, elle tait son désir
Et les mots sont sortis, des lèvres pathétiques
Elle se mit à rire, d'un éclat sardonnique:
"- Rangez donc votre bible, lui dit-elle à la hâte
Et faites-moi l'amour sans me baiser la patte !

Alors le gueux la baise, ardent et sulfureux,
Avec tant de ses mots qu'il dit avec la queue.
Il embrasse d'esprit, l'exquis plaisir athée
Etreinte sulfureuse et voilà dévoilé
Que l'amour avoué se tient dans ses moyens !
Et la diablesse acquiesce en dialecte païen.

Ses seins, ses mains, ses reins !  Quelle infernale danse !
Du Chopin langoureux ou du Mozart en transe !

" - L'amour est dans ton slip, conclut-elle à genoux
Tandis qu'il est un chat, s'étouffant de poils roux,
Le mien dans ma culotte et c'est parfait ainsi,
Laissons le souffle au coeur; au cul le paradis !
Ne nous encombrons pas d'une tragique histoire...
L'amour est magnifié à vivre au soir, le soir.
Si demain tu rencontres gonzesse et tu bandes,
Va vite lui chanter la même sarabande.
L'amour est dans ton slip, conclut-elle à genoux !
Mais ce fait de bon coeur, ou alors pas du tout !

Ce n'était qu'un fantasme et rien ne s'est passé !
Le gueux s'était perdue dans ses douces pensées,
Dans l'onctueux parfum de sa trique immédiate
Lorsque sur sa peau vint la paume délicate.

                         à suivre.
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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 16:17

tmp567
tmp567
par Jérémie Delafosse

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 17:26
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 12:35
je veux rester un enfant, un enfant qui dit je veux, un enfant qui dit je ne veux pas
je veux rester un enfant et avoir peur du noir, du loup, des araignées, du dahu et du noir
et lire un conte que je ne comprends pas
et me serrer contre toi
la nuit
quand mes yeux ne se ferment pas
et conter
et compter
un deux trois
compter les serpents avant de s'endormir
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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 15:56
L'araignée, jaune d'oeil, tisse son monochrome / Sa toile où, sur le fil, notre homme s'en embaume /  Là, le noir est complet ; pourquoi pas s'en complaire ? / Le diurne défilé, aux yeux de la misère / D'enchanteresse aura, persiste, beau et fier / Il voit la cuisse ferme et le cul des mégères / Rouler, rembobinés; MARCHE ARRIERE, LUMIERE ! / La foule en sa mémoire, en nuit, redevient claire / Et soudain apparaît le spectre de mesdames / Rien à faire, voilà: ouvertes  sans sézame / Elles sont nues, bizar ! Il s'en moque et se pame / Dévorant goulument ces hanches qui l'acclament ! / Il devrait le savoir  que ce n'est pas sérieux / Que jamais ne pourrait s'enticher d'un pouilleux / Belle garce mondaine ou maîtresse bourgeoise / Mais quand l'imaginaire a des giclées grivoises / Maîtrise la matière en l'art et la manière / Il est bien délicat de l'entrevoir faussaire / De douter des douceurs des volubiles bulles / Et puisque là me faut un arrimage en "ule"/ C'est ainsi enivré au bouillon de tendresse / C'est ainsi consolé, l'oeil rincé de caresses / Que froc étriquant, fratratracque !  se baisse/   Et qu'un doigt sans tracas se trique entre ses fesses. / Le gueux a entrevu, dupé par l'artifice / Le coït amoureux en l'onaniste vice. /  Ainsi la solitude, en masturbation, feinte / Le désir le destine aux spectrales étreintes : / Elles sont là pour lui, fantasmaticochonnes / Et ne s'étonnent pas qu'un loubard les tétonne / Harnachant, maculant, du cul aux bourrelets / De chair comme des laies, roses comme il est laid / L'embonpoint empoigné et pris comme Bastille / Voilà Révolution, il n'en est pas sans guil- / lotine, tête au sol, pénis entre les doigts / Les quatres fers en l'air; on y a cru la joie ! / Mais le rêve fini, seul le regard rougeoie /  Sous les cieux renversés du songe qui s'y noie.
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